Quand on parle de la culture arménienne, il est impossible de ne pas aborder le thème des amulettes et l'histoire de leur création. En Arménie, les gens attribuaient des fonctions et des significations différentes aux certains phénomènes et objets. Il y avait des objets qui portaient bonheur, les autres repoussaient le mal et ainsi de suite. Il s'agissait principalement d'articles dont la préparation exigeait un rituel spécial et ensuite ils se conservaient dans des conditions spéciales.
Dans les temps anciens, les Arméniens croyaient que les amulettes leurs protégeraient des catastrophes, des guerres, des échecs et des malheurs. Il existe une opinion selon laquelle les amulettes sont apparues quand il n'y avait pas de distinction claire entre la connaissance, la réalité et l’imaginaire chez les hommes.
Avant l’apparition des prières écrites, les gens gardaient de petits morceaux de fers ou de bois dans l’espoir de ne pas affronter des obstacles. Les Arméniens utilisaient deux types d’amulettes : naturel et fait main. Divers éléments de la flore et de la faune, tels que les épines, l'ail et la corne, ont été utilisés comme des amulettes naturelles et sont ensuite servis comme base de la préparation des amulettes faites main, l’emploi des amulettes en métal, en coton, en bois ou en pierre était également très répandu.
Parlons un petit peu des amulettes les plus populaires et présentons leurs significations. Il y avait un culte spécial des clous. Les gens croyaient qu’à l’aide des clous ils pourraient faire travailler le diable. Ils pensaient que lorsqu'ils arrivaient à clouer le clou au mur, à partir de ce moment-là, le diable leur obéissait et se mettait au travail pour eux.
Parmi les amulettes arméniennes, l'aiguille était également largement utilisée. Les Arméniens pensaient que l'aiguille repoussait l'énergie négative. Dans les temps anciens, on pouvait souvent rencontrer des femmes portant une aiguille accrochée sur leurs vêtements. Elles également attachaient une aiguille aux vêtements de celui qui se mettait en route. Cependant, l’amulette le plus commun dans la vie quotidienne des arméniens restait le fer à cheval. On l’accrochait au-dessus de la porte d'entrée dans le but de se protéger du malheur et d’apporter du succès dans la maison.
Il convient de noter que les pierres étaient considérées comme un symbole de longévité et d'éternité dans les croyances religieuses. Les pierres de couleur verte ont été utilisées pour traiter les affections visuelles. Les pierres bleues contrastaient avec les forces du mal et étaient considérées comme un symbole de sagesse. Outre des pierres, les perles étaient également très populaires. Il y avait celles qui guérissaient les maladies, qui avaient la capacité de repousser le mal, et celles qui protégeaient le porteur.
Les amulettes ont maintenant perdu leur signification d’autrefois, et même si vous les rencontrez dans les maisons arméniennes, soyez sûrs que dans la majeure partie des cas elles n’ont qu’une signification décorative.